Baz' Art

Samedi 15 et dimanche 16 juin 2024
Rue Lissignol, à Genève

Baz’Art s’arrêtera-t-il un jour ?

Certainement ! mais pas tout de suite… la question s’est posé très fort une fois l’édition 2022 pliée. APRÈS 12 ÉDITIONS, une pause s’imposait clairement…Le manque de temps et d’énergie avaient fini par flétrir nos cœurs de petites fourmis peu nombreuses et fatiguées jusqu’à questionner le sens à donner à tout ce BAZ’ART.

Cette pause a fait arriver sur nos messageries quelques mots doux d’un public triste d’apprendre que BAZ’ART se reposait en 2023, un retour du festival ne tenant, concrètement, qu’à un fil. Ces petites attentions nous ont conforté.e.s… merci.

Mais voilà, BAZ’ART c’est BAZ’ART, c’est unique, et donc il fallait le remettre debout ce joyeux chaos artistique…le traditionnel BAZ’ART… TENIR À UN FIL EST NOTRE FORCE, les traditions et les folklores revisités, notre fil conducteur cette année…

Traditions ? oui, et tout ce qu’on veut bien en dire, en faire, avec respect, intelligence, sensibilité, curiosité,en questionnant pourquoi pas les siennes et en découvrant celles de l’autre, et aussi avec humour !

Nous sommes émerveillé·e·s par la façon dont maint·e·s artistes s’intéressent aux folklores auxquelles ielles se sentent lié·e·s. Leur façon d’approcher cet héritage est pleine d’ouverture, de volonté de partager et de faire vivre ces pratiques. Et ce n’est pas un conservatisme, qui fige et essentialise les traditions. C’est une volonté de cultiver la diversité culturelle en arrosant aussi les racines desquelles on se sent proche, d’y ajouter les graines du présent. Depuis mai 68 c’est aussi une réponse à la modernisation qui reniait les modes de vie ruraux. La volonté de faire vivre la culture des campagnes, rappeler qu’il n’y a pas eu seulement l’art des élites. Un acte qui met la lumière sur la créativité populaire, souvent lié à un patrimoine immatériel, donc non commercialisable, et en fait, anticapitaliste…

Cette année donc et comme d’habitude, BAZ’ART est gratuit et vous réouvre ses généreuses portes. Il y aura des propositions farfelues dans les greniers, chez les habitant·e·s, dans les cours intérieures des immeubles, dans la rue bien sûr, tous ces lieux qui rendent ce BAZ’ART si particulier et populaire, des situations en tout genre, de rencontres, de rires et d’expériences à faire ensemble : joyeux chaos de propositions artistiques collectives, comme d’hab…A découvrir dans les pages qui suivent ! HÂTE DE VOUS RETROUVER !