section: musique / performances

baz'art
fond

guigou_chenevier

Batteur multi-instrumentiste et compositeur, il joue dans " Etron Fou Leloublan " de 1973 à 86. Entre 84 et 88, il crée le trio de batteries " Les Batteries ", il joue en trio avec Tom Cora et René, puis dans le groupe franco-hollandais " Encore Plus Grande ". Il est membre permanent du groupe " Volapük " depuis 93. Le spectacle de Maguy Marin " Aujourd’hui Peut-être " avec la musique de Volapük est nominée aux " Victoires de la Musique " en 97. Guigou Chenevier travaille aussi pour le théâtre où il compose de nombreuses musiques de spectacle. En 2002, il crée " Musiques Minuscules ", solo minimaliste. Depuis 2003, il est le directeur artistique du " Collectif Inouï " (un rassemblement d’une quinzaine de musiciens du Sud-Est avec lesquels il compose et joue des ciné-concerts sur les films muets ). En 2007, il initie le projet européen " La Musique est-elle un Art de Combat ". En 2009, il commence à réfléchir au projet " L’Art Résiste au Temps " et à un nouveau projet de théâtre musical jeune public, " Le Cochon Rationaliste ". Depuis 2002, Guigou Chenevier est aussi responsable de la programmation musicale du festival de musiques inclassables " Gare Aux Oreilles "

MUSIQUES MINUSCULES

musique d’appartement, dès 4 ans

dimanche 20h espace rien ( grenier )

Toute l’histoire est partie du télescopage de plusieurs éléments plus ou moins imaginaires. Tout d’abord, l’histoire du batteur Lester Young, parfaitement authentique, devenu l’un des plus légendaires saxophonistes de jazz, simplement parce qu’au départ, Il ne supportait plus d’être le dernier à plier ses instruments, pendant que les autres musiciens buvaient au bar. Et puis, il y a Swift et les " Voyages de Gulliver ", ainsi que le film " The Incredible Shrinking Man ", l’histoire d’un homme qui rétrécit inexorablement pour finir prisonnier dans la jungle de la moquette du salon. Et cette idée que l’infiniment petit finit forcément par rejoindre l’infiniment grand. Il y a pour finir et en vrac, Duchamp, Tinguely, Harry Partch, L’art Brut, le théâtre d’appartement, les numéros de dresseurs de puces, et l’exercice du solo. De ces éléments apparemment disparates sont nées mon idée et mon envie de créer un spectacle solo de musiques minuscules. Une forme " spectaculaire " imperceptible qui pourrait être jouée n’importe où, dans le salon des Dupont ou dans l’antichambre de mon kinésithérapeute, et dont le niveau sonore ne dépasserait en aucun cas celui d’un téléviseur moyen, dans un salon moyen. Le niveau pourrait même être beaucoup plus faible jusqu’à repousser les frontières de l’audible, car de même qu’on voit les puces du dresseur, sans les voir, il est possible d’entendre des sons.